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Media Vita

Karol Beffa, piano et compositions
Jeanne Gérard, soprano


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Description du produit

Media Vita, le titre de cet album, reprend celui de la pièce pour chœur mixte que j’ai écrite en 2010 à la demande du danseur et chorégraphe Julien Lestel pour son ballet Corps et Âmes. Une autre pièce du ballet, De profundis, figure elle aussi dans le CD. La thématique de ce ballet en douze tableaux se fondait sur la dyade du corps et de l’âme, et la chorégraphie de Julien Lestel sur ma musique alternait délicate gestuelle aérienne et puissants mouvements chtoniens.

 

Ils en parlent... -> Pizzicato - Olyrix - France Musique/L'invité du jour - Libération - Radio Classique - Audiophile Magazine - Froggy's delight - Classica - France Musique/En pistes, contemporains !

 

 



1. De profundis (2010)
(commande de la compagnie Julien Lestel)
La pièce est écrite pour chœur mixte et alto (l’alto pouvant être remplacé par un violon ou un violoncelle). L’instrument soliste plane le plus souvent au-dessus du chœur, oscillant entre tension et douceur consolatrice. Le passage de l’ombre à la lumière est traduit par des changements d’harmonies où prédomine le mode mineur.

2. Solstice (2020)
Reprenant le matériau thématique de De profundis, Solstice en reproduit au piano les jeux d’éclairage.

3. Sérénade d’hiver (2020)
Cette pièce pour piano se veut simple, sa tonalité de la mineur évoquant la blancheur immaculée d’un paysage hivernal.

Deux Poèmes de Guillaume Apollinaire (2019)
4. Marie
5. La Force du miroir
(commande du Concours international de chant lyrique de Mâcon)
Apollinaire est avec Baudelaire le poète dont je me sens le plus proche.
Les poèmes que j’ai choisi de mettre en musique jouaient tous deux sur des duplications et des effets de symétrie, qui ne sont pas étrangers au titre du deuxième. Si mon interprétation de « Marie » se caractérise par des tintinnabulations harmoniques, pour « La Force du miroir » j’ai privilégié des sinuosités mélodiques portées par la voix, avant d’imaginer une fin qui se perd dans une effervescence pianistique plus ludique.

6. Les Cités de l’oubli (2020)
Nimbé de pédale, le piano paraît ici brouillé, se parant par intermittences de couleurs inquiétantes.

7. Media Vita (2010)
(commande de la compagnie Julien Lestel)
Media vita in morte sumus était à l'origine une antienne grégorienne. On rapporte que Thomas d'Aquin pleura en entendant ce chant aux paroles tragiques.
Les archaïsmes que l’on repère dans ma pièce chorale sont intentionnels, ainsi que sa fin en homorythmie dans laquelle la consonance retrouvée peut s’entendre comme un message d’espoir.

8. Nel mezzo del cammin (2020)
Le vers de Dante Nel mezzo del cammin di nostra vita, qui inaugure le chant 1 de l’Enfer de sa Divine Comédie, faisant écho aux paroles de Media Vita, j’ai voulu dans cette pièce pianistique reprendre des éléments thématiques de mon chœur a capella Media Vita. Pour traduire l’angoisse de mort du pécheur égaré « dans la forêt obscure », j’ai eu recours à des réminiscences schubertiennes, perceptibles dans le long affaissement de la partie centrale.

9. Rocking-Chair (2020)
Le balancier légèrement claudiquant du clavier anticipe les effets de Longing in the Boudoir.

Fragments of China (2017) partition disponible ici
10. « Longing in the Boudoir »
11. « On the Trail of Sweet Incense »
12. « A Reminiscence »
13. « Despair »
(commande de Ninon Colneric)
La commanditaire m’avait demandé de mettre en musique des poèmes de Li Qingzhao, poétesse chinoise du XIIe siècle, dans leur traduction anglaise. J’en ai choisi quatre, qui évoquent tout un cycle amoureux : rencontre, premiers émois, souvenirs d’un bonheur à jamais disparu…
Oscillations harmoniques, tintements de cloches imaginaires : « Longing in the Boudoir » suggère la fuite du temps. « On the Trail of Sweet Incense » alterne deux types d’écriture : l’un, fluide, toute aspérité étant gommée par la résonance de la pédale ; l’autre, plus sec et incisif. « A Reminiscence » joue sur la bitonalité, l’opposition d’échelle mimant l’impossibilité pour la voix et le piano de désormais s’entendre. Quant à « Despair », c’est la pièce la plus sombre et la plus dramatique ; même si, aux dernières mesures, la ligne continue de croches à la main gauche, imitant la monotonie de gouttes d’eau, ouvre à une éternité paisible.

14. Self-Portrait (2020)
Clin d’œil à l’Oulipo, cette pièce pour piano repose sur les lettres de mon nom de famille transcrites musicalement selon l’analogie lettres-notes en vigueur en Allemagne : B.E.F.F.A. (si bémol – mi – fa –fa –la).

 

 

Karol Beffa, piano et compositions
Jeanne Gérard, soprano

 

avec le soutien de

 

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